C'est en 1842, dans la ville de Shiraz, qu'est née la religion bahaïe. Un jeune homme, Seyed Ali Mohamad, prêche et célèbre Mahomet tout autant que Bouddha, Krishna ou le Christ, tous, selon lui, messagers du même Dieu. Cette religion se propage vite, peut-être parce qu'elle prône l'égalité des sexes et le droit à l'enseignement pour chacun. Mais bientôt, la religion bahaïe est rejetée par le régime en place en Iran - massacres, tueries, exils, sont le lot de ceux que l'on considère comme des renégats de l'islam et des agents de l'étranger. Les shahs et les ayatollahs ont donc toujours condamné le bahaïsme. Aujourd'hui les tenants de cette religion sont plus de dix millions et leur grand temple est à Haïfa. Ce document raconte le parcours tragique d'un bahaï qui exerça de hautes fonctions religieuses et diplomatiques à l'époque du dernier Shah. On voit comment, peu à peu, il se trouve piégé dans un procès terrifiant dont il sera la victime. L'auteur a bien connu cet homme et il nous fait revivre dans ce texte la parodie de justice qui aura mené peu à peu celui qui fut un de ses proches vers une effroyable descente aux enfers. {Par l'auteur de} Je n'ai plus de larmes pour pleurer {(Grasset, 1985)}, La Femme lapidée {(Grasset, 1990)}.
Un procès sans appel
Freidoune Sahebjam
Éditeur : Grasset (1 avril 1992)
Langue : Français
Broché : 294 pages
ISBN-13 : 978-2246454410